Carte d’identité
Nombre d'habitants
1845
Gentilé
Saint-Colombinoise
Saint-Colombinois
Sainte-Colombe tire son nom de la sainte éponyme d’origine ibérique du troisième siècle, Santa Coloma.
La commune, traversée par le ru des méances, comporte un relief géographique assez marqué, constitué d’un vaste plateau agricole.
La commune de Sainte-Colombe se divise en quatre parties :
Le bourg : ancien centre administratif de la commune, ayant conservé son aspect d’antan (église, cimetière …)
Septveilles-le-bas : situé dans la vallée, ce hameau s’est fortement urbanisé au cours du XXe siècle, suite à l’implantation des services administratifs, des commerces et des lieux de vie (écoles, infrastructures de transport public …) dans ce secteur. Il constitue, aujourd’hui, le cœur de Sainte-Colombe.
Septveilles-le-haut : implanté sur un éperon, cet ancien hameau de vignerons est, aujourd’hui, un quartier résidentiel.
Le Mez de la Madeleine : administrativement partagé avec la commune de Poigny, ce quartier, à l’origine essentiellement agricole, comptait une douzaine d’exploitations en activité. Aujourd’hui, seules trois subsistent. Malgré quelques constructions récentes, il faut noter que Le Mez de la Madeleine a su conserver un patrimoine architectural rural remarquable, caractérisé par ses fermes briardes.
l'histoire de sainte-colombe
L’existence de sites préhistoriques sur le territoire atteste d’une présence de vie humaine dans la région de longue date. Toutefois, si des preuves montrent la présence d’une vie sédentaire au cours du haut Moyen Âge (à l’image d’un sarcophage datant du VIIe siècle, découvert dans l’ancien prieuré), ce n’est réellement qu’au cours du XIIIe siècle que Sainte-Colombe connait un véritable essor.
Gros bourg abritant la léproserie Close-Barbe (fondée en 1160 par Henri le Libéral, Comte de Champagne), un prieuré clunisien (XIe siècle) et une église paroissiale (XIIIe siècle), Sainte-Colombe profite, en effet, de sa proximité avec Provins, abritant alors une des plus grandes foires de Champagne, et de l’utilisation de la Voulzie comme voie navigable, facilitant les échanges de denrées (farine, vin, etc.).
Au cours du XVIIe siècle, la commune voit s’ériger le château de Septveilles, sur les bords de la Voulzie. Celui-ci disparaîtra suite à la Révolution. Deux siècles plus tard, Sainte-Colombe connaît un nouvelle période de développement sous l’effet de l’ère industrielle.
Des travaux d’assèchement des mares environnantes sont, en effet, menés afin de permettre la venue du chemin de fer (laquelle sera effective en 1857) et l’émergence de nouvelles activités économiques, au premier rang desquelles se situe l’exploitation de l’argile. Si, aujourd’hui il ne reste que des vestiges de cette activité minière, l’exploitation aura duré un siècle (de 1875 à 1975) et marqué la vie de nombreuses familles de la commune.
Au cours du XXe siècle, Sainte-Colombe prend son aspect actuel, grâce aux travaux d’adduction d’eau de la Ville de Paris et le réaménagement de la RD 403.
Ces personnalités ont marqué l’histoire de Sainte-Colombe :
L’abbé Armand Félix Gaston d’ANDLAU (1710-1785) : aumônier du roi Louis XV, prince du Saint-Empire, abbé de Tenailles, prieur de Sainte-Colombe et seigneur du château en 1754 pour lequel il fera une donation entre vifs à Marie-Anne Thérèse-Françoise6gabrielle du DRESSIER.
Armand Jules FRANCOIS (1867-1952) : instituteur à Jutigny et bienfaiteur de notre commune. (Il lègue à la commune ses biens avec obligation de garder un caractère scolaire). Les écoles portent aujourd’hui son nom.
Albert ROUSSEL (1869-1937) : compositeur français, qui a achevé sa première sonate pour violon et piano en 1908 et a composé le marchand de sable qui passe en octobre de la même année. Il a certainement connu Sainte-Colombe en accompagnant son professeur qui passe ses vacances en famille à Provins.
- Louise Marie Madeleine Victoire Le BEL de la BOISSIERE (1680-1748) : comtesse d’Argenton, maîtresse du Régent de 1698 à 1710 et mère de Jean Philippe d’Orléans. Elle demeura dans le château, aujourd’hui disparu, et fut dame de Sainte-Colombe de 1734 à 1745.
- Simon Benoist LOMBARD (1830-1903) : céramiste et mécène local. Il fut instituteur dans la commune pendant trois ans de 1850 à 1853, avant de devenir un homme d’affaires avisé en créant la briqueterie.
- Edme Jean Noël HENIN (1748-1818) : curé de Sainte Colombe, pendant 36 ans, poète et fablier.
les armoiries
Le blason communal a été créé en mars 1991 par Jean-Claude MOLINIER.
Il est orné, en haut, de la couronne de tours d’or, symbole de toutes les communes.
A gauche, des épis de blé d’or rappellent le caractère agricole du territoire, tandis qu’à droite, des pampres de sinople nervurées d’or évoquent la vigne, originellement cultivée sur le versant est de la commune.
Au centre, le blason se compose :
- de part et d’autre, des écussons de Champagne et d’Ile-de-France, rappelant qu’historiquement Sainte-Colombe a appartenu à l’une et l’autre des deux provinces.
- de deux « Y » symbolisant, à la fois, la forme réalisée par les trois hameaux de la commune, et la réunion de la Voulzie et de l’ancien canal.
- D’une colombe, située entre les branches du « Y », figurant la patronne de la commune.
Enfin, au bas du blason, la banderole d’argent porte l’inscription de sable gothique : pace ec protector in Bria (paix et protection en Brie).
le patrimoine
La maladrerie de Close Barbe
Fondée par Henri 1er, dit Le Libéral, comte de Champagne de 1152 à 1182. Il ne subsiste de cet édifice qu’une partie du mur d’enceinte et une salle, qui pourrait avoir abrité le réfectoire.
Le prieuré clunisien
Datant du XIe siècle, il était situé au Mez de la Madeleine. Ce patrimoine est, aujourd’hui, passé dans le domaine privé.
L’église de Sainte-Colombe
Datant des XIe-XIIe siècles, elle possède les caractéristiques de l’art roman (nef et transept de même hauteur, piliers rectangulaires, arcades romanes. Les chapiteaux et le triplet du chevet datent du XIIIe siècle. Son clocher a été ajouté en 1754, avec un toit dit « à chapeau », style peu répandu en Brie. D’importants travaux de restauration ont eu lieu en 1864, 1873, 1888 et 1988.
Le moulin des Bruyères
Appelé aussi moulin de Sainte-Colombe en raison de sa proximité avec le centre historique du village, il apparaît, pour la première fois, sur le cadastre local en 1811. D’un simple bâtiment comptant deux paires de meules, le moulin va croître au fil du temps et fini par devenir une entreprise servant à la transformation des céréales en farine pour l’alimentation, employant plus de soixante-dix personnes en 1943. En 2000, elle se spécialise dans les aliments pour animaux.
Le moulin de Pont Benoist
Dernier moulin construit par Constant BAHIN sur la commune, il figure sur le cadastre depuis 1877. En 1940, il est racheté par Henri PHELY, ingénieur chimiste, lequel le remet en état et y développe une activité de fabrication de produits cosmétiques, notamment pour de grandes maisons. Au fil du temps, il diversifie son activité (fabrication de dentifrice, crèmes …).
Le moulin de l’Isle (ou petit district)
Aujourd’hui en friche, l’imposante bâtisse longeant les rives de la Voulzie figure sur le cadastre de Sainte-Colombe dès 1811. Des vestiges de pierres tombales de Close Barbe se retrouvèrent dans ce moulin. Elles disparurent lors de la reconstruction de l’usine dans les années 1950. Cette dernière se spécialise dans la production d’objets en matière plastique. Elle restera en activité jusqu’en 1976.
Communauté de communes
Sainte-Colombe fait partie de la Communauté de communes du Provinois, comptant trente-neuf communes adhérentes. Créée le 20 décembre 2003, cette intercommunalité est, actuellement, présidée par Olivier LAVENKA, maire de Provins.
En vertu de l’article L. 5214-16 du Code général des collectivités territoriales, la communauté de communes exerce de plein droit, en lieu et place des communes membres, les compétences obligatoires suivantes :
- aménagement de l’espace communautaire
- développement économique et touristique
- gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations
- accueil des gens du voyage
- déchets
- eau
Elle est, également, compétente pour les compétences facultatives suivantes :
- actions de protection et de mise en valeur de l’environnement d’intérêt communautaire
- politique du logement et du cadre de vie d’intérêt communautaire
- voirie d’intérêt communautaire
- construction, entretien et fonctionnement d’équipements culturels et sportifs d’intérêt communautaire et d’équipements de l’enseignement pré-élémentaire et élémentaire d’intérêt communautaire
- animation et planification dans le domaine de l’eau
- autres équipements
- services à la personne
- nouvelles technologies de l’information et de la communication
- politique de lecture publique
- mobilité
- assainissement non collectif
- accueil de la petite enfance
- développement socio-culturel
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